L’accord triennal signé pour la branche « prévention-sécurité » prévoit une revalorisation de 2,8 % au 1ᵉʳ janvier 2026 sur les minima conventionnels. Cela s’ajoute aux hausses précédentes (3,2 % en 2025). Cette révision régulière de la grille salariale conventionnelle servira de référence pour les entreprises privées du secteur.


Sommaire :
Ci-dessous les tableaux reprenant les minima conventionnels applicables à compter du 1ᵉʳ janvier 2026, pour une base de 151,67 heures par mois (soit 35 heures). Ces chiffres proviennent de l’extension de l’accord collectif et des textes officiels.
Agents d’exploitation, employés et techniciens | ||||
Niveaux | Échelon | Coefficient | Minima conventionnels au 1er janvier 2026 | Augmentation 2025 --> 2026 (2,8%) |
1 | Échelon 1 | Ancienne classification qui ne concerne plus les agents de sécurité | ||
Échelon 2 | ||||
2 | Échelon 1 | |||
Échelon 2 | 120 | 1 883,85 € | 51,30 € | |
3 | Échelon 1 | 130 | 1 908,54 € | 51,98 € |
Échelon 2 | 140 | 1 965,78 € | 53,54 € | |
Échelon 3 | 150 | 2 039,33 € | 55,55 € | |
4 | Échelon 1 | 160 | 2 152,09 € | 58,62 € |
Échelon 2 | 175 | 2 327,04 € | 63,38 € | |
Échelon 3 | 190 | 2 502,06 € | 68,15 € | |
5 | Échelon 1 | 210 | 2 735,99 € | 74,52 € |
Échelon 2 | 230 | 2 969,36 € | 80,88 € | |
Échelon 3 | 250 | 3 202,76 € | 87,23 € | |
Agents de maîtrise | ||||
Niveaux | Échelon | Coefficient | Minima conventionnels au 1er janvier 2026 | Augmentation 2025 --> 2026 (2,8%) |
1 | Échelon 1 | 150 | 2 234,30 € | 60,86 € |
Échelon 2 | 160 | 2 357,77 € | 64,22 € | |
Échelon 3 | 170 | 2 480,93 € | 67,57 € | |
2 | Échelon 1 | 185 | 2 666,29 € | 72,62 € |
Échelon 2 | 200 | 2 851,20 € | 77,66 € | |
Échelon 3 | 215 | 3 036,16 € | 82,70 € | |
3 | Échelon 1 | 235 | 3 282,88 € | 89,42 € |
Échelon 2 | 255 | 3 529,58 € | 96,14 € | |
Échelon 3 | 275 | 3 776,29 € | 102,86 € | |
Ingénieurs et cadres | |||
Position | Coefficient | Minima conventionnels au 1er janvier 2026 | Augmentation 2025 --> 2026 (2,8%) |
I | 300,00 € | 2 968,47 € | 80,85 € |
II A | 400,00 € | 3 756,63 € | 102,32 € |
II B | 470,00 € | 4 307,92 € | 117,34 € |
III A | 530,00 € | 4 780,86 € | 130,22 € |
III B | 620,00 € | 5 489,93 € | 149,53 € |
III C | 800,00 € | 6 908,48 € | 188,17 € |
Ces minima sont les planchers que les employeurs du secteur doivent respecter pour les personnels relevant de la convention collective « entreprises de prévention et de sécurité » avec application de l’extension officielle.
Selon un rapport de l'observatoire des Métiers de la Sécurité Privée, 54 % des effectifs de FIDUCIAL Sécurité sont au-dessus du coefficient 140 (soit 1 965,78 € par mois) contre 17,5% en moyenne dans le reste de la profession.
Valoriser le professionnalisme et les compétences de nos collaborateurs est une priorité. C’est ainsi que nous parvenons à fidéliser des équipes expérimentées et engagées.
Ces engagements sont complétés par d'autres mesures fortes :
Chez FIDUCIAL Sécurité, en 2026, un agent de sécurité touchera donc en moyenne plus de 1 965 € brut/mois. Cela dépendra de son échelon et de son coefficient. De plus, cela ne prend pas en compte les éventuelles primes, heures supplémentaires, négociation de salaire…).
La rémunération proposée par FIDUCIAL Sécurité étant plus élevée que la moyenne nationale, il s’agit ici de la moyenne haute. Le salaire moyen d’un agent de sécurité se situe entre 1900 € et 2000 € brut par mois.
Le salaire minimum possible est de 1883.85 € brut/mois pour une base de 151,67 h. Il correspond au salaire des agents de niveau 2, échelon 2 coefficient 120. Cette somme représente une augmentation de 51.30 € brut/mois par rapport au salaire de 2025 (1832,54 € brut/mois).
FIDUCIAL Sécurité propose à la majorité de ses agents de sécurité une rémunération supérieure au coefficient 140 soit plus de 1965 €/mois.
Les agents de maîtrise touchent, eux, un salaire minimum de 2 234.30 € brut/mois.
Dans la convention collective, les agents de sécurité sont classés selon des coefficients et des niveaux / échelons. Ces coefficients reflètent la technicité, les responsabilités et les compétences associées. Par exemple :
Chaque coefficient comprend plusieurs échelons internes, par exemple échelon 1, échelon 2, échelon 3. L’agent progresse d’un échelon à l’autre selon son ancienneté, ses évaluations, ou l’évolution de ses certifications.
L’évolution des minima conventionnels dans la sécurité privée s’organise autour d’accords triennaux, signés par les organisations patronales et syndicales, puis étendus par arrêté ministériel.
La convention collective nationale des entreprises de prévention et de sécurité (IDCC 1351) fixe des minima salariaux conventionnels par catégorie et coefficient. Les parties (patronat et syndicats) négocient les revalorisations salariales tous les trois ans. Après signature, un arrêté d’extension du ministère du Travail rend ces dispositions obligatoires pour toutes les entreprises adhérentes ou relevant de cette convention.
Le salaire au-delà de ce minimum est librement négocié entre l’entreprise et le salarié. Dans les contrats de marchés publics de sécurité, ces minima servent de repère pour les soumissions.
La périodicité triennale offre plusieurs avantages :
Comparativement, les revalorisations salariales dans d’autres secteurs peuvent être annuelles ou indexées sur l’inflation, mais la spécificité du secteur de la sécurité privée justifie ce rythme.
Au-delà du minimum conventionnel, plusieurs facteurs peuvent porter le salaire d’un agent de sécurité à un niveau bien supérieur.
L’ancienneté est un levier classique de progression salariale. Beaucoup d’entreprises appliquent des bonus ou des échelons supplémentaires pour chaque palier d’années de service (par exemple tous les 2 à 5 ans). Un agent maîtrisant son poste après plusieurs années peut ainsi dépasser le plancher du coefficient en cours.
De plus, l’expérience apporte souvent de meilleures compétences (réactivité, gestion d’alarme, connaissance des procédures), ce qui permet de négocier des missions plus valorisées (sites sensibles, intervention, surveillance statique).
Les compétences techniques et certifications sont des leviers puissants. Parmi les formations valorisées :
Un agent détenteur de plusieurs certifications peut accéder à des coefficients plus élevés ou à des avantages contractuels (prime de technicité).
Pour devenir agent de sécurité, il est obligatoire de posséder une carte professionnelle. Cette carte est délivrée par le CNAPS (Conseil National des Activités Privées de Sécurité). Pour cela, les agents doivent avoir validé la formation TFP APS (Titre à Finalité Professionnelle d'Agent de Prévention et de Sécurité), anciennement CQP APS.
Cependant, les métiers de la surveillance sont variés et offrent de nombreuses possibilités de missions. Agent de sécurité et de présentation, sûreté, SSIAP, armé, cynophile, mobile…..Chacune de ces spécialisations permet d'acquérir des compétences uniques et nécessite donc des formations adaptées.
Oui. Le secteur public (ex : sécurité hospitalière, établissements publics) fonctionne souvent selon des grilles de la fonction publique ou des accords internes, parfois plus favorables ou dotés d’avantages (retraite, avancement). Le secteur privé se base sur la convention collective de sécurité, complétée par des négociations locales.
Pour un temps partiel, le salaire est proportionnel au nombre d’heures effectuées par rapport à un temps plein. Toutefois, le taux horaire ne peut être inférieur au minimum conventionnel horaire correspondant au coefficient applicable. Les primes ou majorations s’appliquent au prorata.
Outre le salaire brut, la fiche de paie comporte les cotisations sociales (environ 21 % pour le salarié sur un statut ETAM selon le secteur), les primes (panier, mission, ancienneté…), les heures supplémentaires / majorations, les retenues diverses, les éventuelles indemnités (transport, uniformes) et le net à payer après déductions.
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